23-09-2015

Sortir de sa zone de confort et parler, parler, parler

Plus facile à dire qu’à faire… Il faut parler. C’est LE seul secret de la réussite quand on essaie d’apprendre une deuxième langue.

Quand on parle à des gens qu’on ne connait pas nécessairement bien, ou quand on doit parler de choses qu’on connait moins, comme par exemple, quand on doit tenir une conversation avec des inconnus sur des sujets précis, ou encore, quand on se présente pour un entretien pour le travail… C’est là que ça se corse !

C’est souvent quand on essaie d’ajuster notre niveau de langue et notre vocabulaire à celui de la personne devant nous que l’on fait des erreurs. Mais c’est normal et c’est justement ce qu’il faut faire… Sortir de sa zone de confort. Plus on se met en situation d’inconfort souvent, plus vite on progresse.

Une petite histoire vécue

Je parle très bien l’anglais depuis l’âge de 15 ans. Je l’ai appris au cours d’un échange étudiant en Colombie-Britannique, je séjournais alors dans une famille anglophone et j’allais au high school du coin. Une immersion totale de trois mois. Par la suite j’ai voyagé et travaillé en anglais, j’ai enseigné le snowboard un peu partout au Canada et c’est comme ça, en travaillant, que j’ai appris mon anglais. Je me revois donner mes cours, à faire de grands gestes évidents pour illustrer mes propos surement peu compréhensibles pour mes clients… Mais ils avaient le sourire et ils apprenaient. Peut-être qu’au fond ils riaient de moi parfois, mais ils avaient aussi compris que j’essayais fort de me faire comprendre et de parler leur langue. Avec le temps et les autres expériences de travail et de voyage qui ont suivi, mon anglais s’est beaucoup amélioré et je me considère aujourd’hui bilingue. Il y a quatre ans, j’ai été nommée représentante du Québec sur un conseil d’administration… Tout se passait en anglais, les conférences téléphoniques mensuelles, les réunions annuelles… Pour chaque réunion, j’ai constaté que ça me prenait au moins 24 heures avant de retrouver ma fluidité en anglais, puisqu’au Québec je ne le parle pas à tous les jours. Au fil des réunions j'ai beaucoup progressé en anglais entre autres parce que je devais utiliser régulièrement un langage du monde des affaires. Sortir de ma "zone de confort" m'a aussi permis d'acquérir un vocabulaire plus large.

Morale de l’histoire

Il faut foncer, il ne faut pas hésiter, il faut échanger avec toutes sortes de gens de tous les horizons possibles. Il faut parler entre nous. Bref, il faut se donner la chance de pratiquer et de parler mais surtout… N’ayez pas peur de vous tromper !

Alors qu’attendez-vous ? Go ! Foncez !

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